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Le Président de la République participe à Doha à la 5e conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA5)

Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a participé, dimanche matin, dans la capitale qatarie, Doha, aux travaux de la 5e conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA5)

Cette rencontre constitue un espace qui réunit des dirigeants mondiaux avec des représentants du secteur privé, de la société civile, des parlementaires et des jeunes pour présenter de nouvelles idées, obtenir des promesses de soutien et motiver le respect des engagements convenus.

Les travaux de la conférence s’articulent autour de six axes principaux : investir dans les personnes, éradiquer la pauvreté, renforcer les capacités, exploiter le pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation, soutenir la transformation structurelle en tant que moteur de la prospérité, renforcer la participation des pays les moins avancés au commerce international et à l’intégration régionale, faire face au changement climatique et se remettre de la pandémie de Covid-19.19, renforcer la résilience et mobiliser les partenariats internationaux pour une sortie durable de la catégorie des pays les moins avancés.

La cinquième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés est une une occasion qui ne se présente qu’une fois tous les dix ans pour accélérer le développement durable dans les régions qui ont le plus besoin d’aide internationale et de tirer pleinement parti du potentiel des pays pauvres d’une manière qui leur permet de parvenir au développement et à la prospérité.

Les réunions accueillies par la capitale qatarie l’an dernier et organisées dans le cadre de cette conférence ont adopté un projet appelé Programme d’action de Doha au profit des pays les moins avancés, qui a été entériné par l’Assemblée générale des Nations unies.

Le programme d’action de Doha constitue un nouvel ensemble d’engagements des pays les moins avancés et de leurs partenaires de développement à mettre en œuvre au cours de la période 2022-2031.

Ce programme repose sur un certain nombre d’objectifs principaux, notamment le renforcement de la résilience aux chocs futurs, l’éradication de l’extrême pauvreté, le renforcement des marchés du travail, la sortie des pays pauvres de la catégorie des pays les moins avancés, la facilitation de l’accès à des financements durables et innovants et la lutte contre les inégalités, au sein des pays et entre les pays, en exploitant le pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation, en intégrant l’entrepreneuriat basé sur la technologie et en provoquant une transformation structurelle qui permet la réalisation des objectifs de développement durable grâce à un partenariat mondial actif.

Son Altesse l’émir Tamim bin Hamad Al Thani, émir de l’État du Qatar, a passé en revue dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture le sous-développement et la famine auxquels sont confrontés les pays les moins avancés du monde, dont les pays riches doivent être conscients, indiquant que cette conférence se tient à la lumière des défis d’une crise alimentaire mondiale.

Il a déclaré que la convocation de la conférence constitue une opportunité de développer un mécanisme pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays les moins avancés en imaginant des solutions appropriées pour faire face à ces défis.

Il a souligné que le programme d’action de Doha constitue la base d’une feuille de route pour faire face aux problèmes des pays les moins avancés, soulignant l’existence d’une responsabilité mondiale partagée pour faire face aux défis de la sécurité alimentaire, du changement climatique et de la crise énergétique.

Quant au secrétaire général des Nations unies, M. Antonio Guterres, il a exhorté les pays industrialisés à remplir leurs obligations envers les pays les moins avancés, qui ont cruellement besoin de soutien et d’assistance pour surmonter leurs crises.

Il a déclaré que les pays les moins avancés ont besoin d’une assistance sérieuse et efficace pour parvenir à un développement durable, ce qui les oblige à obtenir d’importants investissements dans divers domaines de développement.AMI

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