FMI : perspectives économiques positives pour la Mauritanie et forte croissance favorisant la stabilité
Le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé jeudi que l’économie mauritanienne continuait d’afficher des indicateurs positifs, grâce à une croissance forte et à une stabilité notable des variables macroéconomiques.
Dans son rapport sur les perspectives économiques régionales pour le printemps 2025, le FMI a indiqué que la Mauritanie avait bénéficié au cours de la période écoulée de réformes structurelles et d’une amélioration de la gestion des politiques économiques, ce qui a renforcé sa capacité à résister aux fluctuations régionales et internationales.
Le représentant résident du FMI en Mauritanie, Younes Zahar, a déclaré que le rapport présente les dernières prévisions économiques pour la région, y compris les pays d’Afrique subsaharienne, soulignant une nette amélioration des indicateurs de stabilité économique.
Pour sa part, le ministre des Affaires économiques et du Développement, Abdallah Ould Souleymane Ould Cheikh Sidya, a indiqué que l’économie nationale avait enregistré un taux de croissance de 6,3 % en 2024, avec des perspectives de maintien de cette performance positive à moyen terme, soutenue par des réformes visant à diversifier l’économie et à renforcer la contribution des secteurs non extractifs.
Le ministre a ajouté que les taux d’inflation devraient rester inférieurs à 2 % en 2025, grâce à la mise en œuvre de politiques économiques macroéconomiques équilibrées.
Pour sa part, le gouverneur de la Banque centrale mauritanienne, Mohamed El-Amine Ould Dhehbi, a expliqué que le taux de change de l’ouguiya est déterminé par un marché concurrentiel entre les banques, sans intervention directe de la Banque centrale, soulignant que les fluctuations du taux de change ont reculé à environ 1,6 % en 2024 et 2025.
Il a également souligné que la réforme du système de change depuis décembre 2023, ainsi que la modernisation des outils de politique monétaire, ont contribué à renforcer la stabilité du taux de change et à maintenir les réserves de change à un niveau proche de deux milliards de dollars.
