Nouakchott : organisation d’une journée scientifique sur l’introduction de l’insémination artificielle à l’hôpital public
L’Association mauritanienne pour la promotion de la santé reproductive a organisé samedi à Nouakchott une journée scientifique consacrée à l’introduction de l’insémination artificielle dans les hôpitaux publics.
Cette rencontre, qui dure une journée, vise à œuvrer pour l’introduction dans les hôpitaux publics de techniques d’aide à la procréation conformes aux dispositions de la charia islamique, et à inciter les autorités publiques et les caisses d’assurance maladie à considérer la difficulté à procréer comme un problème de santé qui doit être pris en charge dans le cadre des priorités de santé publique.
Dans son discours, le ministre de la Santé, Mohamed Mahmoud Ould Ely Mahmoud, a déclaré que cette journée de sensibilisation à l’infertilité constituait une initiative louable en raison de sa profonde signification pour la famille, sa stabilité et son bonheur.
Il a ajouté que la santé maternelle et infantile occupe une place centrale dans le programme du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui prévoit de renforcer la santé reproductive et la santé maternelle et infantile en adoptant une carte sanitaire nationale et en rapprochant les services de soins de santé de base, Ce que le gouvernement, sous la direction de Son Excellence le Premier ministre M. Mokhtar Ould Djay, s’efforce de concrétiser dans le cadre d’une vision globale de la santé qui place le citoyen au cœur des politiques publiques.
Il a indiqué que cette vision s’est concrétisée dans plusieurs programmes ambitieux, dont les plus importants sont le programme de prise en charge des femmes enceintes moyennant une contribution symbolique ne dépassant pas 400 ouguiyas, et le programme de prise en charge du transport médical entre les établissements de santé au sein d’une même wilaya et entre les wilayas.
Le ministre a souligné que la stérilité constitue un défi sanitaire, psychologique et social, en raison de son impact considérable sur les familles mauritaniennes, car elle les prive de la bénédiction de la procréation, qui est l’un des piliers les plus importants de la stabilité familiale et l’un des objectifs de la charia islamique.
