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La Première Dame supervise le lancement de la conférence des Jeunes et des Femmes « Artisans de la paix en Afrique »

La Première Dame Mariem Mohamed Fadel Dah a supervisé, aujourd’hui mercredi, au Palais des Conférences Al-Mourabitoun à Nouakchott, le lancement des activités de la conférence des Jeunes et des Femmes « Artisans de la paix en Afrique », dans le cadre des activités de la troisième édition de la Conférence Africaine pour la Promotion de la Paix, dont les travaux ont été ouverts mardi par Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Des représentants de pays africains, un groupe d’universitaires, de penseurs, de chercheurs et de jeunes leaders continentaux participent à cette conférence.

En reconnaissance de ses efforts dans le domaine du développement et de la promotion de la paix, la Première dame a reçu le bouclier de la troisième édition de la conférence qui lui a été remis par le Secrétaire général de la Conférence pour la promotion de la paix, M. Mahfoudh Ould Boye.

La cérémonie d’ouverture de la conférence a été marquée par un discours de la ministre de l’action sociale, de l’enfance et de la famille, Mme Savia Mint N’Tahah, dans lequel elle a souligné que la paix et la sécurité sont une grande priorité pour le monde entier et pour notre région en particulier, en raison des dangers de la violence, du fanatisme et de l’extrémisme qui la menacent.

Par conséquent, chacun est appelé, a-t-elle ajouté, à contribuer efficacement, quelle que soit sa place, à l’ancrage des valeurs et de la culture de la paix dans les sociétés. Il va s’en dire que les oulémas et les leaders d’opinion sont les plus influents en ce domaine et devront prendre leur responsabilité pour changer les mentalités et corriger les comportements, a-t-elle souligné.

Dans ce cadre, la ministre a rappelé que Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a affirmé dans son allocution à l’occasion de l’ouverture de la troisième édition de la Conférence Africaine sur la Paix et la Sécurité, mardi, que les oulémas et les leaders d’opinion mauritaniens ont fait un excellent travail dans la lutte contre les idées d’extrémisme et qu’il a également salué la grande position scientifique du Cheikh Abdallahi Ben Boya et son rôle dans la propagation de la paix et de la fraternité, non seulement au niveau de notre région, mais aussi au niveau mondial, et, peut-être, la régularité de la Conférence africaine pour la promotion de la paix en est-elle la meilleure preuve.

Elle a ajouté que le haut patronage de cette conférence et de ses activités, dont la conférence des Jeunes et des Femmes, que nous avons l’honneur d’ouvrir aujourd’hui sous la présidence de la Première Dame, Dr Mariem Fadel Dah, est une preuve éclatante de l’attention que le gouvernement accorde à l’importance de la paix comme pilier essentiel du développement.

Elle a affirmé que tout effort considérant la paix comme une priorité de développement et une condition nécessaire à la croissance et à la prospérité restera incomplet s’il n’est pas soutenu par la lutte contre la violence sur les plans sécuritaire, économique, social et culturel.

Et cela ne sera possible, dit-elle, que si une recherche approfondie est menée sur les causes réelles de la violence et sur ses sources et qu’en purifiant le système de valeurs des impuretés et des comportements néfastes.

« Dans cet effort apparait l’importance de l’implication des couches des jeunes et des femmes, qui représentent respectivement environ les trois quarts et la moitié de la société, pour cultiver les valeurs de la tolérance et rejeter la violence ».

« Notre pays travaille à la promotion de cette vision basée sur les enseignements de notre sainte religion et nos valeurs, conformément à l’Agenda 2030 pour le développement durable ainsi qu’à la résolution n° 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité et résolutions connexes.

Le gouvernement mauritanien de façon générale, et le département de l’action sociale, de l’enfance et de la famille en particulier, travaillent en permanence pour assurer la promotion et la continuité de l’éducation des filles d’une part, et le développement d’un nouveau mécanisme participatif pour hisser l’enseignement préscolaire d’autre part, ainsi que la promotion des femmes en vue de leur permettre de participer activement au processus du développement.

Nous apprécions hautement la compréhension éclairée des responsables de la conférence africaine pour la promotion de la paix à travers leur organisation de cette importante rencontre, pour les visions, les perceptions et les solutions innovantes qu’ils apporteront pour booster le rôle des jeunes et des femmes dans la vulgarisation de la culture de la paix et de la sécurité et de la lutte contre le fanatisme et l’extrémisme violent ».

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