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La masse salariale de l’État a passé de 156 milliards en 2019 à 200 milliards MRO en 2022 (le directeur général du budget de l’État)

« Le projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n° 2016-082 du 19 avril 2016, modifié, portant harmonisation et simplification du système de rémunération des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’exécution du programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, (Taahoudaty) ».

C’est ce qu’a déclaré, dimanche, le directeur général du budget de l’Etat, M. Nagi Ould Sidi Bouna, lors d’un entretien exclusif avec l’AMI

M. Sidi Bouna a expliqué que le texte s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des orientations visant à promouvoir le capital humain dans notre pays pour le rendre capable de relever les défis du développement, à travers l’amélioration des conditions matérielles des travailleurs des secteurs de l’Education Nationale, de la Santé, de l’Enseignement Supérieur et de l’Action Social, de l’enfance et de la famille.

Il a noté que 80% des employés de l’État vont bénéficier des majorations des salaires dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions prévues par le présent texte.

Parlant des majorations entérinées par le projet de décret, M. Sidi Bouna a cité l’augmentation de l’indemnité de la craie, qui passé de 30.000 à 45000 MRO, le paiement de la deuxième tranche de l’augmentation de 30% des salaires des employés du secteur de la santé, et ceux détachés du secteur de l’Action sociale et l’augmentation des salaires de tous les cycles de l’enseignement supérieur.

Dans le cadre de ses amélioration, M. Sidi Bouna a noté l’indemnité de risque, qui a été augmentée à 100%, celui de l’éloignement et la généralisation de celui de la craie pour englober toute l’année, au lieu des neuf mois de l’année scolaire, et la prise en charge des franges sociales pour lesquelles l’État a mobilisé des fonds faramineux.

Dans le même ordre d’idée, le directeur a rappelé les fonds consacrés à l’exécution du statut de l’AMI ; statut qui a permis de valoriser les rémunérations du personnel de l’établissement, en plus d’autres améliorations apportées aux salaires des personnels des autres établissements de l’information, d’une manière générale.

S’agissant de la massa salariale, M. Ould Sidi Bouna a révélé que celle-ci a passé de 156 milliards en 2019 à 200 milliards MRO en 2022, et notant que cet effort exceptionnel devra contribuer à l’amélioration du rendement des ressources humaines, surtout qu’il est intervenu dans un contexte défavorable, marqué par la propagation de la Covid-19, dont les conséquences sont douloureuses pour toutes les économies mondiales.

« Cet effort illustre la détermination du gouvernement, sur orientation du Président de la République, d’aller de l’avant dans l’amélioration des conditions des travailleurs en dépit des circonstances. Les augmentations introduites ces dernières années sur les salaires et les pensions de retraite étaient épaulées par des interventions sociales de la part du secteur de l’Action sociale et de Taazour ou, à travers des aides directes », a conclu le directeur général du budget de l’État.AMI

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