Interpellations dans le « dossier des pilules hallucinogènes » : 18 personnes libérées et 11 autres encore en détention

Le juge d’instruction près le tribunal de Nouakchott Ouest a ordonné la libération de 18 personnes et la détention de 11 autres dans le cadre d’une enquête sur la contrebande de pilules hallucinogènes, alors que deux des prévenus sont toujours en fuite, a indiqué une source judiciaire.
Le juge a achevé l’interrogatoire de 32 prévenus dans ce qui est devenu le « dossier des pilules hallucinogènes », après que le ministère public les a inculpés de divers chefs d’accusation, notamment.
Parmi ces chefs d’accusation la « formation d’une association de malfaiteurs, possession illégale de stupéfiants et de substances psychotropes dans l’intention d’en faire le trafic, promotion de faux médicaments et de médicaments périmés, stockage et distribution de médicaments sans licence, et possession et promotion de fausses devises étrangères », a déclaré le ministère public dans un communiqué.
Le ministère public a déclaré que les enquêtes ont révélé la saisie de près de 1,94 million d’unités de substances interdites, y compris des comprimés, des flacons et des boîtes pharmaceutiques, à l’intérieur d’entrepôts secrets.
Le ministère public a demandé au juge d’ordonner le placement en détention provisoire de 29 accusés, en invoquant « la gravité des faits et la disponibilité de preuves solides de leur implication », ainsi que deux mandats d’arrêt et une citation à comparaître pour un troisième accusé.
Les autorités n’ont pas encore annoncé les résultats des examens techniques du matériel confisqué, et n’ont pas encore déterminé si l’affaire est liée à des réseaux internationaux de contrebande.