Actualité

Mauritanie : atelier sur le mandat du CICR, ses origines et sur le Droit International Humanitaire

CICR – La Délégation du Comité International de la Croix-Rouge en Mauritanie a organisé, les 3, 4 et 5 mars, des séances d’échanges et de diffusion avec les jeunes religieux (hommes et femmes) et des membres des Organisations de la société civile (OSC) mauritanienne, dans le cadre d’un atelier sur le mandat du CICR, ses origines et sur le Droit International Humanitaire.

Les activités ont été supervisées par Mme Diane Misenga Kabeya, Cheffe de Délégation du Comité International de la Croix-Rouge et Monsieur Nde Marius Cocoa, Chef des Opérations. Dans son mot d’ouverture du premier atelier regroupant les responsables des OSC, Mme Misenga Kabeya a présenté le CICR en ces termes : « Organisation internationale humanitaire neutre, indépendante et impartiale qui œuvre pour la protection et l’assistance des populations civiles touchées par les conflits armés et les autres situations de violence en vertu des conventions de Genève ».

L’objectif de l’atelier était donc de renforcer les connaissances sur le CICR et présenter son action dans le monde et en Mauritanie.

A ce propos, Mme Diane Misenga Kabeya, a affirmé que « Le CICR œuvre au profit des populations civiles touchées par le conflit armé à travers le monde. En Mauritanie, le CICR travaille en partenariat avec la CRM et œuvre, entre autres, à l’amélioration des conditions de détention, le rétablissement des liens familiaux en faveur des familles des personnes disparues en mer et des personnes déplacées, y compris les migrants. ».

<img src="https://cridem.org/

Après le discours de la Cheffe de délégation, les séances d’échange se sont poursuivies avec les contributions de deux Experts du CICR en charge des Affaires humanitaires, venus du Niger. Les ateliers ont d’abord porté sur la présentation du CICR et du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ensuite, une présentation sur les activités du CICR dans le monde, notamment islamique a été exposée. Les activités de dialogue et d’interaction avec les leaders religieux au Sahel, y compris en Mauritanie, ont été expliqués.

Sur ce point, il a surtout été question de rappeler, comme le dit, Ronald Ofteringer que « le CICR est sensible aux catastrophes humanitaires causées par les conflits armés au Sahel. Nous avons vu ces dernières années comment ils ont affecté les pays de la sous-région.

C’est pour cela que nous concentrons nos efforts pour venir en aide aux populations civiles de la zone, premières victimes du conflit ». Pour y arriver, l’importance de respecter les règles de protection des populations civiles conformément au Droit Islamique et au Droit international humanitaire a été rappelée.

Surtout que, selon les Experts, le droit islamique et le DIH s’accordent sur le caractère sacré de la vie et de la dignité humaine.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page