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Un micro problème : la vie de tous dépend de sa solution

Mr Le Ministre des Pêches et de l’économie maritime,

Les populations de la République Islamique de Mauritanie souffrent énormément de la hausse des prix des produits alimentaires, de l’absence des revenus et de l’érosion des revenus, très bas au départ, et ce malgré les richesses du sol, du sous sol, des fonds et des surfaces maritimes de notre République!

L’État fait ce qu’il peut depuis que des politiques sociales généreuses du Président Ghazouani ont supplanté la cupidité monopolistique de la dernière décennie qui a tout déstructuré.

Mr Le Ministre,

Je ne vous interpelle pas au sujet des fameuses anciennes/nouvelles « stratégies de pêche ».

Non, il y a un problème plus important et plus crucial que ces thèmes savants, récurrents et démagogiques! Oui , il y a plus urgent, plus concret et plus important pour les millions de mauritaniens, c’est YAYEBOYE, c’est le prix de ce micro- poisson qui vide les portefeuilles des ménagères aux petits paniers et aux ventre creux.

Messieurs du Ministère des Pêches

Nous comprenons la hausse des produits importés, des produits que nous ne ne pouvons pas, à tort ou à raison, produire: gasoil, huile alimentaire… Face aux effets de la guerre et de la crise mondiale sur les prix nous nous résignons .. nous baissons les bras, nous ne cherchons même pas à comprendre. Mais, pour Le Cas Yayeboye, nous ne pouvons pas comprendre, nous ne pouvons pas baisser les bras, nous ne pouvons pas nous résigner indéfiniment.

Vous avez compris pourquoi.

je me répète et je martèle les mots, yayeboye, notamment.

Mr Le Ministre, Tout le monde dit que vous êtes : un homme sérieux et compétent, que vous connaissez bien votre métier de « pêcheur public ». Je suis prêt à le croire! Mais à une condition: Yayeboye!!! Rien qu’une seule condition: le cas Yayeboye.

Nous n’arrivons pas à réaliser pourquoi 4 micro- poissons qui tiennent dans la main d’un enfant coûtent deux à trois jours jours de salaires d’un smicard mauritanien et une vie à un citoyen mauritanien sans revenu( le cas 4/5ème de la population .)

Pourquoi Yayeboye était à 30, il y a peu de temps , et il est aujourd’hui à 300 sur les marchés de Nouakchott? Je ne dis pas 30 ou 300 ouguiyas, parce que l’ouguiya est rare; pour certains, il est introuvable.

Il ne s’agit, en réalité, que des chiffres échangés verbalement entre un « vendeur de yayeboye » qui ne vend pas de yayeboye et un acheteur qui ne peut plus acheter un Yayeboye inaccessible, un yayeboy à prix, pour lui, accroché au septième ciel! Serait-ce parce que nous n’avons plus de mer? L’océan Atlantique a -t -il déménagé?

Est ce que yayeboye est devenu un produit étranger que nous réglons en devises et que nous surtaxons à l’entrée. Nos côtes maritimes sont- elles- devenues ‘’un territoire étranger “ ?

Mr Le Ministre,

Nous voulons des explications!

Ces quelques interrogations sont ma contribution pour l’élaboration des termes de références d’une étude approfondie qui permettrait de dégager les solutions durables, justes, patriotiques et populaires.

Pas de mesures provisoires, pas de subventions publiques de votre État surendetté qui subventionne déjà, à coup de centaines milliards, les produits pétroliers et gaziers volatiles, capricieux, toujours en hausse …

Mr Le Ministre,

le Peuple veut la réalisation du « possible »: 1 Yayeboye à 30 ouguiyas anciens.

A mon humble avis, le Ministère des Pêches et de l’Economie ne mérite pas son nom, ni bureaux, ni salaires, ni eau, ni électricité tant qu’il n’aura pas éludé cette énigme et réglé ce micro-problème de ce MICRO-POISSON: YAYEBOYE!

Nous ne voulons pas plus de la part de votre Ministère pour ce deuxième semestre 2022, mais pas moins, non plus.

Cordialement

Institut 2 IRES

Mohamed ould Mohamed El Hacen

26/6/2022

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