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Vers un séisme dans le paysage bancaire mauritanien

Nouakchott Times – La mise en œuvre prochaine d’une directive récente de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) au sujet d’une hausse du capital minimum des banques, avec l’obligation de le libérer, aura les conséquences inévitables d’un séisme sur le paysage bancaire national et plus généralement sur l’économie, selon les avis concordants de nombreux spécialistes du secteur, économistes et juristes.

Vers un séisme dans le paysage bancaire mauritanien En Effet, une instruction du gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), délivrée sous le numéro 029/GR/2023, en date du 27 décembre 2023, indique que « le capital minimum des banques de droit mauritanien, est fixé à deux milliards d’ouguiyas (2.000.000.000) et que ces institutions sont tenues de disposer de ce capital minimum libéré en totalité.

Les fonds propres de base nets, tels que définis à l’article 6 de l’instruction du gouverneur de la BCM, doivent être maintenus en permanence à un niveau minimum de trois milliards d’ouguiyas (3.000.000.000).

Les banques déjà agrées ont jusqu’au 31 mai 2024, pour se conformer à la nouvelle exigence, A cet effet, elles sont tenues d’augmenter leur capital conformément à un calendrier mensuel, représentant au moins un cinquième de l’augmentation requise » peut on lire sur l’instruction du gouverneur de la BCM. Cette formulation donne un caractère rétroactif à la mesure du 27 décembre.

L’entrée en vigueur de cette nouvelle instruction aura plusieurs conséquences sur le paysage bancaire, avec de possibles fusions et d’inévitables disparitions, mais aussi des répercussions sur l’économie (taux d’intérêts le prix de l’immobilier…).

 

 

 

 

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