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Un possible remaniement ministériel, après les élections locales./Cheikh Ahmed Ould Mohamed

CHEIKH AHMED OULD MOHAMED
INGENIEUR.
CHEF DU SERVICE ETUDES ET DEVELOPPMENT
ETABLISSEMNT PORTUAIRE DE LA BAIE ET DU REPOS DE NOUADHIBOU.
RESPONASBLE DU BUREAU D’ETUDES BE MEGELC NDB.

Si l’on compare l’Etat à un navire, on peut dire que, dans un régime démocratique, les députés, les maires et les président régionaux sont élus, par les citoyens pour en assurer la direction.

 

Ils doivent maintenir le cap, assurer la prospérité du voyage, et s’attendre, en cas d’échec, à être jeter par –dessus bord. En effet, et dans cet esprit, je voudrais attirer votre attention sur le fait que les citoyens mauritaniens et les citoyennes mauritaniennes ne peuvent pas travailler, manger ou boire, ni acheter, vendre ou posséder quoi que ce soit, ni regarder la télévision sans sentir la présence du gouvernement, du député ou du président régional. Ils ne peuvent pas naitre, se marier, éduquer leurs enfants, être souffrant ni mourir sans que l’Etat intervienne d’une façon ou d’une autre. C’est pourquoi, ils devront donner effet à la république en matière de bon choix de leurs députés, maires et présidents régionaux.

 

Par ailleurs, pour rappel, le 23 juin en 2019, on a fait des conjectures sur la possibilité que Ghazouani sera élu président de la République pour son premier mandat où qu’il ne se représente pas en 2024. On se demandait à quel moment il allait prendre une marche dans la neige. Remporter une deuxième élection est un prodige en politique pour certains leaders politiques. En revanche, on a remarqué que le premier ministre était plus combatif en matière de bonne gestion de la chose publique et sa détermination à redresser la situation économique du pays.

 

Il a également démontré de l’assurance lors de ses interventions devant les députés. D’ailleurs le bilan de l’exécution du programme de travail gouvernemental fait l’objet d’une vive appréciation par la communauté internationale, car le bilan de l’actuel Premier ministre montre à l’évidence l’étendue de l’action gouvernementale et son ampleur dans tous les secteurs de la vie de la nation.

 

L’actuel premier ministre a réussi là où ses prédécesseurs ont echoé.il s’agit notamment de la lutte contre l’insécurité et la corruption, de la consolidation de l’Etat de droit ; de la poursuite du dialogue politique avec l’opposition, de la concertation avec le secteur privé et les syndicats, du renforcement des relations avec les partenaires techniques et financiers au développement.

 

Toutes ces actions menées par le gouvernement du premier ministre, Monsieur Mohamed Ould Bilal, avaient pour but principal, l’amélioration sensible des conditions de vie de nos concitoyens dans tous les domaines ; notamment dans le domaine de l’emploi, surtout celui des jeunes ; dans les domaines de la sécurité, de la santé, de l’éducation, de l’eau, des logements sociaux, etc. Car ne perdons pas de vue que beaucoup reste à faire pour améliorer davantage le quotidien de nos concitoyens qui aspirent fort légitiment à mieux vivre.

 

Il n’échappe à personne que l’actuel Premier ministre, Monsieur Mohamed Ould Bilal, est pleinement conscient de sa responsabilité et de son obligation de résultat ,c’est pourquoi, il ne ménage aucun effort pour innover dans la recherche  des solutions et pour tenir le rythme qu’impose l’urgence et la complexité des problèmes  à régler dans les différents domaines de la vie de notre nation.

 

En outre, le jeu des prédictions se porte maintenant sur les résultats des élections régionales, municipales et législatives qui sont en cours.

 

Ghazouani va –t-il tenter le tout pour le tout avec une victoire écrasante de son parti INSAF dans l’espoir de faire sa marque dans les livres d’histoires des élections en Mauritanie.

 

Bien évidemment qu’après les élections locales, il y aura un remaniement ministériel.

 

Forcer de constater que certains ministres du gouvernement, selon l’opposition nationale, ont démontré leurs incapacités à relever les défis auxquels le pays est confronté. Notons qu’il y a certains ministres devront partir, selon certains leaders politiques de l’opposition   à savoir : ministre des finances, ministre des affaires étrangers, ministre de l’habitat, ministre des pêches, ministre de la santé, ministre de élevage et ministre du commerce

 

C’est selon ce raisonnement que j’avance l’hypothèse d’un remaniement ministériel, cela ne sera pas un remaniement ministériel majeur. Dans ce jeu de chaises musicales, les piliers du gouvernement comme la défense ou l’industrie, l’économie resteront inchangés.

 

Pour conclure nous sommes enclins à voir le gouvernement comme une institution statique, un ensemble de rouages construit et mis en service depuis 1960.

 

Notre système démocratique adopté en 1991 n’existe véritablement que grâce à l’ensemble des citoyens mauritaniens, et, comme eux, il se développe et évolue sans cesse, car c’est une suite de valeurs.

 

La Mauritanie d’aujourd’hui n’est pas celle de 1960, et sa constitution n’est pas restée inchangée .Celle-ci a fait l’objet d’un grand nombre de modifications qui sont toute l’œuvre des citoyens mauritaniens.

 

Je crois que dans la vie politique comme dans la vie de tous les jours, il n’existe pas de solution miracle, mais parlements et partis poursuivent un même objectif : se rapprocher davantage des citoyens, déterminer quels sont leurs vœux véritables et tenter d’agir en conséquence.

 

Voilà le travail que nous devrons choisir de confier à ces députés, maires et président régionaux dans les jours à venir, travail qu’en fin de compte ils ne pourront accomplir sans l’aide du peuple.

 

Quand on s’intéresse au bilan du gouvernement, quand on adopte ou exprime une opinion politique et quand on vote, on fait partie du gouvernement.

 

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