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La vie des Mauritaniens compte : le Président a entendu les cris de SOS de nos concitoyens depuis le Soudan

Être à Khartoum par les temps qui courent n’est pas souhaitable, même pour les Soudanais. Plus dramatique encore lorsque vous êtes étrangers.

Chez les Soudanais eux-mêmes, c’est le sauve qui peut pour ne pas être la cible des balles d’une guéguerre fratricide et même « étacide » ou « nationcide » qui oppose deux Généraux: Abdel Fattah Al-Burhane, chef de l’armée et Mohamed Hamdane Daglo, chef des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

Comme toujours, les grandes nations, les grandes démocraties volent au secours de leurs concitoyens pour les extirper des zones devenues dangereuses. Les Etats Africains sont souvent ceux qui entendent le moins les cris de détresse de leurs ressortissants en proie à un drame à l’étranger.

Cependant, la Mauritanie fait exception à cette règle. Le président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a entendu les cris de sos des 110 membres de notre communauté au Soudan; en activant avec diligence la diplomatie Mauritanienne pour les sortir de la terreur.

C’est à bord d’un avion privé que nos concitoyens ont regagné Nouakchott, les visages et les cœurs pleins de bonheur et de reconnaissance, avec le sentiment d’avoir échappé au pire.

Et pour honorer davantage nos concitoyens,le président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est venu les accueillir à l’Aéroport International OumTounsy, jeudi matin.

Ce n’est pas une première. Nos concitoyens, notamment des étudiants, bloqués en Ukraine avaient été secourus par les autorités au début de l’invasion Russe. Idem pour les Mauritaniens vivant en Chine lors du pic de la COVID19 au pays de l’empire du milieu.

Ne serait-ce que ces trois situations sont des motifs de satisfaction pour tout Mauritanien. En effet, chacun d’entre nous pouvait se trouver dans une telle posture où, il a besoin du secours de l’Etat Mauritanien.

Ainsi, chacun peut comprendre que la nation ne l’abandonnera pas au moment où sa vie est en péril, loin de nos frontières. A 4148 km de Nouakchott, quel bonheur d’être secouru par les siens !

La nation généreuse, la patrie, mère nourricière et protectrice est-elle de retour ?

Les Mauritaniens se sont échappés du chaos Soudan- Soudanais. Quel bonheur de humer l’air paisible, hospitalier et nostalgique de chez soi ? Pendant ce temps, les citoyens d’autres pays regardent et scrutent désespérément l’horizon.

Comme des orphelins qui attendent un père ou une mère qui ne viendra peut-être jamais.

Ils se remettent au ciel, stoïquement faisant sienne la morale des stoïciens : « Tout ce qui arrive, arrive nécessairement ». Fatalité de la fatalité. Désespoir et résignation.

Nos compatriotes sont tirés d’affaires. Nous sommes contents pour eux, pour leurs familles, et reconnaissants au chef de l’Etat, à la diplomatie Mauritanienne.

Seyré SIDIBE

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