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Dîner-débat du CERIM : Bonne gouvernance, Vivre ensemble et Sécurité alimentaire au menu

Le Cadre d’Echanges RIM (CERIM) a organisé samedi soir à Nouakchott un dîner débat au cours duquel des sujets d’une brûlante actualité ont été débattu de fond en comble par un parterre de spécialistes et d’experts.

Dans son mot d’ouverture, le Président du CERIM Houssein Dieng a présenté le cadre qui est un forum de réflexion regroupant des centaines de cadres mauritaniens résidents dans le pays ou de la diaspora. Il s’agit dit-il d’un créneau visant à renforcer l’unité  nationale et à créer une dynamique d’intégration et l’ancrage de l’état de droit.

Le CERIM a ainsi pour objectif de contribuer à la marche du développement et au renforcement de la cohésion nationale. Trois documents ont d’ores et déjà été produits en guise de contribution a ajouté le président du CERIM.

Abordant le premier sujet sur la bonne gouvernance, Me Fatimata Mbaye a noté d’emblée qu’il s’agit de l’un des piliers de la démocratie. Et d’ajouter que sans justice il ne peut  avoir de démocratie ni d’institutions pérennes qui permettent de situer les responsabilités des acteurs (Etat, partis politiques, Société Civile….) qui sont tous tenus de respecter la bonne gouvernance.

Pour Me Mbaye, la bonne gouvernance est dictée par la nécessité d’éviter l’abus des biens sociaux.

Le second thème du jour a été introduit par Zeinabou Taleb Moussa de la Société Civile. Il a porté sur le « Vivre ensemble ». La panéliste s’est posée un certain nombre de questions portant sur les valeurs du Vivre ensemble ; comment le favoriser dans notre société ? Comment promouvoir la tolérance ? Sommes-nous obligés de vivre ensemble ?

Oui a-t-elle répondu à cette dernière question car nous partageons le même avenir d’où la nécessité conseille-t-elle de consolider la solidarité.

Elle a énuméré les conditions du vivre ensemble, à savoir l’instauration de la justice, du respect mutuel, de la tolérance, de l’ouverture, de l’égalité, l’acceptation de la différence et de l’opinion de l’autre.

Exposant sur le thème de la sécurité alimentaire Taleb Bouya Ould Abdati, un expert du secteur a rappelé l’un des principes de la Déclaration de Rome de 1966 qui stipule que chaque être humain a droit à une nourriture suffisante et saine.

Il a souligné les avantages inexploités du secteur de l’agriculture en Mauritanie ce qui explique que le pays peine à atteindre son autosuffisance alimentaire et dépend en grande partie de l’extérieur.

Le conférencier avait auparavant insisté sur la nécessité de la sécurité alimentaire synonyme d’une bonne nutrition. Le cas échéant c’est la malnutrition et la sous-alimentation qui règnent avec leurs lots de conséquences fâcheuses qui se manifestent par l’obésité, le rachitisme, l’avitaminose…

Les différentes présentations ont été suivies de projections de documentaires sur les sujets traités et de débats fructueux retransmis en live et suivis partout dans le monde par les membres du CERIM.

Compte rendu Bakari Gueye

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