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Porte-parole du gouvernement : L’engagement pour la transparence dans la gestion de la chose publique demeure intact

L’engagement du Président de la République à lutter contre la mauvaise gestion et la gabegie est constant, notamment en ce qui concerne le domaine foncier ».

C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Moktar Ould Dahi, mercredi, lors d’une conférence de presse avec ses collègues de l’Habitat et du Pétrole.

Le ministre a souligné que la décision du conseil de révéler certains fonctionnaires de leurs fonctions, résulte d’enquêtes administratives.

Le porte-parole du gouvernement a également attiré l’attention sur le fait que ces mesures prises en conseil des ministres, l’ont été sur la base de lois et règlements auxquels les fonctionnaires sont soumis.

Il a insisté sur le fait qu’une enquête administrative n’aboutit pas forcement à une autre judiciaire. « Il ne s’agit pas forcement de cas de détournement de fonds, mais des manquements ont été constatés et des décisions ont été prises en conséquence », note le ministre.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a assuré que personne ne sera lésé par les dernières décisions du gouvernement, dans la mesure où tous les titres de propriété foncière délivrés depuis 2019, ont été annulés.

Interpellé sur le test des échantillons de thé consommés en Mauritanie, le porte-parole du gouvernement a déclaré que l’organisation mondiale de la Santé et l’organisation mondiale pour l’Alimentation ont été sollicitées pour séparer la graine de l’ivraie.

Poursuivant, le ministre a rappelé que les autorités se sont engagées dans une voie, devant permettre de mettre sur pied, un laboratoire de contrôle qualité des denrées présentes sur le marché national.

S’agissant de l’augmentation de salaires des employés des médias publics, le ministre a estimé qu’elle est significative pour les travailleurs ayant un contrat à durée indéterminée. Ces augmentations sont de 50% en moyenne et vont de 70 à 80% pour certains, précise le ministre. D’après lui, ceci est le fruit d’un travail conjoint entre le ministère de la Culture et celui des Finances.

En ce qui concerne les travailleurs non permanents, le ministre a souligné que le département a engagé une étude, permettant d’avoir une vision globale de la situation au niveau des médias publics et prendre les décisions qui s’imposent.AMI

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