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Dix-sept projets lancés depuis 2019 avec une enveloppe de 81,9 milliards d’ouguiyas de fonds publics

« Depuis aout 2019, 17 projets ont été lancés avec une enveloppe de 81,9 milliards d’ouguiyas de fonds publics. Sur les 17 projets, 6 figurent dans le programme prioritaire élargi du Président de la République.

Parmi les projets phares en cours, figurent le projet de construction du pont situé au carrefour Bamako qui avance bien, le pont de Haye Sakin qui connait un retard, et le pont de Rosso, dont les travaux ont commencé, entre autres ».

C’est ce qu’a déclaré, jeudi, le ministre de l’Équipement et des Transport, M. Mohamedou Ahmedou M’Haîmid commentant la communication qu’il a présentée au Conseil des, lors d’une conférence de presse conjointe avec ses homologues de la Culture et de l’Élevage.

Le ministre a, par la suite, présenté les grandes lignes de sa communication sur l’état des infrastructures routiers en Mauritanie.

Faisant un rappel historique, le ministre annoncé qu’entre 2009 et 2019, 88 projets routiers ont été réalisés sur le budget de l’Etat à hauteur 430 milliards d’ouguiyas. Parmi les 88 projets, 68 ont été réalisés via la procédure du gré à gré avec une enveloppe globale de 276 milliards d’ouguiyas.

Durant la même périodique, le ministre a indiqué que les délais moyen inscrit dans les contrats pour réalisation des travaux est de 19 mois, mais la durée d’exécution moyenne a été de 32 mois, soit un retard fréquent de 12 mois.

Pour illustrer son propos, le ministre a donné comme exemple la route Kiffa-Tintane longue de 145 km, et dont le délai d’exécution initial était 43 mois, mais elle n’a été livrée qu’au bout de 72 mois.

S’agissant de l’entretien routier, le ministre a rappelé qu’il est subdivisé en trois niveaux : l’entretien urgent, périodique et la reconstruction. Selon lui, l’entretien routier périodique et celui se faisait à travers des contrats-programmes avec l’ancienne société ENER, puis l’ATTM et enfin avec l’Etablissement d’Entretien Routier (ETER).

« Les contrats-programmes ont couvert plus de kilomètres de routes au fil du temps. On passe ainsi de 2945 km de 2001 – 2003, à 6731 km prévus dans le dernier contrat-programme ».

Le ministre a ajouté que l’entretien routier avait été toujours négligé et qu’un fonds spécial sera lui créé ; fonds qui sera alimenté par les taxes imposées sur les camions surchargées et autres infractions.

M. M’Haîmid a déclaré qu’une évaluation a été faite par rapport aux projets qui connaissent des difficultés et que des avertissements ont été adressés à certaines sociétés en charge de l’exécution de certains projets.

« Ces entreprises sont en ce moment en train d’être évaluées, et si les résultats ne sont pas satisfaisants, des mesures seront prises, à savoir la résiliation du contrat ou à contraindre la société contrevenante à contracter avec une autre entreprise, pour poursuivre les travaux », souligne le ministre.

Il ajoute : la deuxième méthode est privilégiée car permettant de gagner du temps et de l’argent en ne recommençant pas toute une procédure de passation de marché.

Parlant de l’état du réseau urbain, le ministre a indiqué qu’il est constitué de 5 347 km, dont 2928 km en bon état, 1331 km dans un état acceptable, 497 km en mauvais état, 312 km en très mauvais état et 279 km en cours de réalisation.

Le ministre a annoncé que des travaux seront effectués sur les 809km de routes en mauvais état et la société qui sera en charge de la maitrise d’ouvrage sera soumise à la nouvelle approche. Ainsi, l’entreprise qui exécutera le projet, devra faire elle-même les études, prouver ses capacités techniques et apporter le financement nécessaire.

« Il n’est plus acceptable que des sociétés qui n’ont pas les qualifications requises pour exécuter des projets d’infrastructures, se voient attribuer des marchés », a conclu le ministre de l’Equipement et des Transports.»AMI

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