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Ouverture de la 1ère session parlementaire ordinaire pour l’année 2021-2022

La première session parlementaire ordinaire pour l’année 2021-2022 a été ouverte vendredi 1er octobre 2021, sous la présidence de M. Cheikh Ould Baya, président de l’Assemblée nationale, et en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Dans son allocution à cette occasion, le président de l’Assemblée nationale, M. Cheikh Ould Baya, a déclaré que les travaux de cette session s’ouvrent au moment où les acteurs de l’échiquier politique sont en passe d’entamer une concertation globale sur les grandes questions nationales.

Il a formulé le vœu de voir cette concertation aboutir à des résultats tangibles qui soient à la hauteur des aspirations des citoyens et des attentes des leaders d’opinion en mettant fin au discours de la haine et de la discrimination qui ne servent que les intérêts égoïstes de leurs auteurs et en barrant le chemin aux fauteurs de division dont les tendances sectaires sont en contradiction avec le concept de l’État.

Voici le texte intégral de ce discours :

Au nom de Dieu le Miséricordieux et que les prières et la paix soient sur son noble Prophète

Messieurs les ministres ;

Collègues députés ;

Frères, mes sœurs ;

Au début de mon intervention, je ne peux manquer de souhaiter à mes collègues députés un bon retour après des vacances parlementaires que j’espère avoir été l’occasion de revenir dans vos circonscriptions pour examiner de près les préoccupations des citoyens afin de nous les transmettre lors de nos travaux et discussions prévues pour la session en cours.

Messieurs les ministres ;

Collègues députés ;

Les travaux de cette session s’ouvrent au moment où les acteurs de l’échiquier politique sont en passe d’entamer une concertation globale sur les grandes questions nationales.

Aussi, je formule le vœu de voir cette concertation aboutir à des résultats tangibles qui soient à la hauteur des aspirations des citoyens et des attentes des leaders d’opinion et mettre fin au discours de la haine et de la discrimination qui ne servent que les intérêts égoïstes de leurs auteurs et barrer le chemin aux fauteurs de division dont les tendances sectaires sont en contradiction avec le concept de l’État.

Il n’y a pas de place pour ceux-ci parmi nous et ils doivent être bannis de la scène politique nationale et arrêtés à leurs limites par la force de la loi au lieu d’être récompensés et voir leur approche ignorée car elle représente un grand danger pour la cohésion sociale et compromet le progrès et la marche vers un État civil et la stabilité du pays.

Dans ce contexte, il est nécessaire de protéger le prestige et l’aura de l’État, et de faire face à tout ce qui est censé porter atteinte à ses constantes.

Messieurs les ministres ;

Collègues députés ;

Nous ne sommes qu’à quelques jours de la date d’ouverture de l’année scolaire 2021-2022, et à cette occasion, je ne peux qu’insister une fois de plus sur la nécessité de consentir des efforts concertés afin d’assurer un environnement scolaire sûr et immunisé contre les différentes formes de déviation au demeurant étrangères à notre société et devenues une menace constante pour son existence et sa survie.

Ici, je lance un appel aux associations de parents d’élèves, au personnel éducatif national et aux services de sécurité à travailler dur pour freiner la propagation de la drogue et à tenir bon face aux gangs criminels qui exploitent les enfants et les exposent à la dérive et à la perversion, ce qui a récemment eu pour effet une propagation injustifiée et inconnue jusque- là de crimes étrangers à notre société dont les auteurs ne sont autres que des mineurs qui n’ont pas dépassé les dix-huit ans.

Ces jeunes- là sont des victimes que nous avons été incapables de protéger, les laissant à la merci de réseaux criminels qui les manipulent à souhait. Leur punition seule ne suffit pas. Il convient plutôt de rechercher les grands criminels et les punir sévèrement selon les lois applicables et mettre à jour ces lois si elles ne sont pas dissuasives.

Enfin, et conformément à l’article 52 de la Constitution et à l’article 54 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, je déclare, avec la bénédiction d’Allah, l’ouverture de la première session ordinaire de l’année parlementaire 2021-2022, en souhaitant à nos travaux plein succès et à notre pays davantage de progrès et de prospérité.AMI

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