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Blinken de retour au Moyen-Orient pour tenter d’éviter une extension du conflit

Euronews – Le secrétaire d’État américain Antony Blinken de retour au Moyen-Orient. Son quatrième déplacement depuis le déclenchement de la guerre à Gaza.

Eviter à tout prix l’extension du conflit, au Liban notamment, raisonner Israël tout en actionnant les leviers de la diplomatie américaine : de retour au Proche-Orient, le secrétaire d’Etat Antony Blinken va devoir de nouveau jouer aux équilibristes dans le conflit meurtrier qui oppose Israël et le Hamas.

L’envoyé américain est depuis jeudi soir dans la région : il se rend en Israël, mais aussi dans cinq pays arabes (Jordanie, Qatar, Émirats arabes unis, Arabie saoudite) ainsi qu’en Cisjordanie occupée, en Turquie et en Grèce.

Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain : Le secrétaire estime que nous devons essayer de faire des progrès pour obtenir un accès humanitaire et (…) minimiser les dommages causés aux civils palestiniens et estime que nous devons faire des progrès pour continuer à essayer d’empêcher le conflit de s’intensifier. »

Cette visite intervient dans un contexte de plus en plus tendu après notamment la mort du n°2 du Hamas, tué ce mardi au Liban par un drone israélien. Une attaque non revendiquée par l’Etat hébreu. Sans oublier le double attentat survenu mercredi en Iran qui a fait une centaine de morts.

Alors que les combats font toujours rage dans la bande de Gaza, les regards sont aussi tournés vers la mer Rouge. Une nouvelle zone de conflit entre les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, et la communauté internationale. Plusieurs navires ont été attaqués ces dernière semaines obligeant les transporteurs internationaux à de détourner de cette route maritime en contournant l’Afrique.

Mais les experts restent sceptiques sur un éventuel cessez-le-feu. Si Washington va continuer à faire pression sur le gouvernement israélien pour obtenir des trêves et limiter les bombardements sur Gaza, les Etats-Unis n’exigent pas la fin des combats à proprement parler.

La question étant de savoir jusqu’où Washington pourrait-il tordre le bras de Benyamin Netanyahou à onze mois de l’élection présidentielle américaine ?

Par Euronews avec agences

 

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