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Présidentielle en RDC : victoire de Félix Tshisekedi avec 73,34% des suffrages (résultats provisoires)

RFI Afrique – Félix Tshisekedi a été déclaré président de la République démocratique du Congo (RDC) pour un deuxième mandat. Le résultat provisoire a été publié dans l’après-midi de ce dimanche 31 décembre.

Celui qui briguait un second mandat l’a emporté largement avec 73,34%. Sur 41 700 millions d’électeurs attendus, 18 millions ont réellement pris part au vote, soit 43,23% de taux de participation, selon la Céni. Il n’y avait pas de suspense, eu égard aux tendances publiées par la Céni, depuis plus d’une semaine.

Selon les chiffres dévoilés par la centrale électorale ce dimanche après-midi, l’écart est considérable entre Félix Tshisekedi et ses poursuivants directs, pointe notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. Moïse Katumbi se positionne en deuxième place avec 18 %, soit plus de 3 200 000 voix.

L’ancien gouverneur a particulièrement performé dans la partie sud-est du pays, sa région d’origine, et s’est imposé en tête, dans cinq des vingt-six provinces, dont le Lualaba, le Haut-Lomami, le Tanganyika et le Haut-Katanga. La province du Maniema lui a également accordé sa confiance.

Martin Fayulu qui avait occupé la deuxième place lors de la présidentielle de 2018, se retrouve cette fois-ci en troisième position avec seulement 960 400 voix, ne franchissant pas le seuil symbolique du million de votants. Les résultats de la Céni indiquent qu’il arrive en tête uniquement dans la province du Kwilu.

Une des surprises de ces élections est la performance de l’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, qui totalise plus de 200 000 voix, lui assurant la quatrième position avec 1,1% des suffrages.

Quant au lauréat du prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, ses résultats sont bien en deçà des attentes de ses partisans, avec seulement 39 000 voix.

Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege ainsi que six autres candidats refusent de reconnaître ces résultats et appellent à la réorganisation des élections, excluant même la possibilité de saisir la Cour constitutionnelle. Le candidat Adolphe Muzito estime pour sa part que le processus électoral s’est globalement bien passé.

Par RFI

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