Birame : les recommandations du Fonds monétaire international vont aggraver le coût de la vie des citoyens

Le député Birram Dah Obeid a mis en garde contre les répercussions sociales et économiques de ce qu’il a qualifié d’« diktats du Fonds monétaire international », en particulier ceux concernant l’accélération de la suppression des subventions sur les carburants, affirmant que la mise en œuvre de ces recommandations aurait un impact négatif sur le niveau de vie des citoyens et aggraverait leurs souffrances quotidiennes.Dans un article publié mardi, M. Biram a déclaré que le Fonds, à travers ses rapports techniques, critiquait indirectement les indicateurs économiques officiels relatifs à la croissance, à l’inflation et au déficit budgétaire, ajoutant que la mise en œuvre de ses recommandations entraînerait inévitablement une hausse des prix du carburant, des transports et des denrées alimentaires, ce qui aurait un impact direct sur les personnes à faibles revenus et les travailleurs du secteur informel.Le député a souligné que toute augmentation des prix des carburants se répercute sur les différents maillons de l’activité économique, pour se transformer en ce qu’il a qualifié de « fardeau collectif » dans un pays où le salaire minimum ne suffit pas à couvrir les besoins d’une semaine.M. Biram a critiqué ce qu’il considère comme un manque de confiance des partenaires internationaux dans les politiques publiques, citant des projets qui, selon lui, reflètent des dysfonctionnements dans la gestion, tels que le projet Afoutout Saheli et le port de Ndiago. Il a appelé à ce que la réforme soit le fruit d’une large consultation nationale qui place les groupes vulnérables au premier rang des priorités.Le député a souligné que le rôle du Fonds monétaire international reste consultatif, tandis que l’État assume l’entière responsabilité de protéger ses citoyens des conséquences des politiques économiques difficiles, ajoutant que « gouverner est une responsabilité avant d’être un pouvoir, et défendre les intérêts du peuple est un devoir auquel on ne peut renoncer ».



